La voie ferrée est menacée par des érosions à BENA LEKA à 131 km de Kananga. Comment y remédier ? La question taraude les esprits et ne laisse pas indifférents les cheminots. L’un d’eux, PAPI MOMBETE WANGALA , directeur du Centre de formation professionnelle (CFP) de Likasi où il enseigne le cours d’infrastructures propose des pistes de solutions qu’il estime ”durables”. En effet , au cours d’un entretien avec la presse de la SNCC , cet expert de la SNCC, la quatre vingtaine révolue mais toujours actif au service du chemin de fer suggère pour les travaux de sauvegarde du site de BENA LEKA ce qui suit :
primo: construire un fossé de garde en amont et le maçonner , ce fossé doit déboucher certainement à la voie , d’où la pose d’une buse ou autres ouvrages suivant le volume d’eau à faire passer;
secundo: planter des bambous ,des roseaux et d’autres arbustes qui peuvent repousser;
tertio: faire des barrages successifs qui peuvent retenir les herbes tout en laissant passer les eaux .
PAPI MOMBETE insiste sur la nécessité d’étudier la faisabilité de ces travaux ,sachant que le ravin vient de la rivière au fond où se trouve la station de pompage de BENA LEKA.
Le directeur du CFP s’est félicité de la construction par la SNCC de la variante qui a permis la reprise de la circulation ferroviaire à BENA LEKA , quitte à voir si elle restera pour toujours ou pas. Cependant , pour les travaux à suivre, il attire l’attention des techniciens de la SNCC sur le fait que les eaux doivent avoir leur passage. D’où , s’impose la construction future d’une glissière en gradins pour que les eaux dévalent vers la station de pompage . ce qui est, selon lui, encore facile à faire à savoir : derrière les barrages, mettre des sacs remplis de sable suivant la hauteur du ravin.
