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Lancés le 22 aout dernier, les travaux de réhabilitation et du reconditionnement du four électrique à traverses métalliques de la SNCC ont pris fin. L’ Entreprise BRUGU INCORPORATION SARL a remis l’ouvrage à la SNCC. Désormais opérationnel ,ce four a fait l’objet de la visite de M. FABIEN MUTOMB KAN KATO , Directeur Général de cette entreprise de chemin de fer qui s’est rendu ce lundi 28 novembre au site de l’Étincelage à cet effet. A cette occasion le Numéro UN de la SNCC s’est fait expliquer le fonctionnement de cet outil de production semi industrielle que la DG a décidé de réhabiliter sur fonds propres , et qui servira de nouveau à recycler les traverses métalliques qui ont été déclassées à cause de l’usure ou déformées suite aux incidents ferroviaires.

Le DG FABIEN MUTOMB se fait expliquer le fonctionnement du four à traverses par le Directeur des Infrastructures ferroviaires

longtemps abandonné après sa fermeture suite à la vétusté , ce four de redressage des traverses est à présent opérationnel grâce à la détermination et la volonté de la DG de restaurer l’existant ,ce qui donne à la SNCC l’opportunité de faire l’économie de ses moyens sachant que sans ce four d’une capacité de 400 unités par jour, des milliers de traverses usées ou déformées resteraient encore inutilisables sinon bonnes pour le décor de la voie ferrée.

L’ouvrage réhabilité est constitué du four et de l’armoire métalliques, de la presse à traverses de 250 tonnes, du Bâtiment et de la forge, que le DG de la SNCC, M. FABIEN MUTOMB a visités en compagnie du Directeur des Infrastructures ferroviaires, M . Marc MANYANGA NDAMBO.

A en croire le DG de BRUGU INCORPORATION SARL, le four a été remis en état de fonctionnement du point de vue électrique, fumiste et mécanique, et il peut servir encore pendant plusieurs années. M. ODON KABEYA recommande cependant à la SNCC d’assurer une maintenance régulière de l’ouvrage par un personnel qualifié , et de prévoir le recyclage et la formation du personnel de cet atelier qui doit bénéficier en outre du suivi permanent par un électricien qualifié.

visite du DG de la SNCC ,M. FABIEN MUTOMB au Four à traverses ,le 28 novembre à Lubumbashi. Echanges avec l’entrepreneur ODON KABEYA de BRUGU en présence du DIF ,M. MARC MANYANGA

Abordé par la presse, le Directeur des Infrastructures ferroviaires de la SNCC a évoqué le bien fondé de cet investissement qui s’inscrit sur le long terme , l’objectif étant de faire de cette unité ,un projet intégré , d’où l’appel lancé dernièrement pour le recrutement du personnel qui peut en assurer la main d’œuvre sans oublier le volet formation et d’échange d’expérience.

M . Marc MANYANGA NDAMBO a remercié la DG car la SNCC ne peut survivre véritablement qu’a travers des structures pérennes comme cet atelier qui vient d’être réhabilité. Si nous pouvons essayer d’étendre ce type d’expérience sur l’ensemble de la SNCC , loin de mourir, nous allons poser les jalons vers la bonne direction ,celle de la survie de l’Entreprise et de l’activité dont a besoin non seulement le cheminot mais aussi la République car dit- on sans le chemin de fer , le Congo ne vaut pas un penny.

Four électrique à traverses métalliques au site de l’Etincelage après sa réhabilitation en novembre 2022

Selon ,le DIF , le prix d’une traverse de seconde main varie entre 110 et 130 $ la pièce, si vous prenez 10.000 traverses , cela couterait à l’achat plus d’un million de dollars américains que la SNCC aurait pu dépenser sur fonds propres mais qu’elle ne va plus dépenser , ou qu’elle va dépenser juste une fois pour l’ expertise qui a été utilisée dans cet atelier-ci. Comparé à ce que l’entreprise va en retirer , c’ est vraiment un benefice substantiel qui est indéniable, a-t-il ajouté.

sur le plan matériel , ce four qui peut employer au plus 20 agents va permettre de restaurer la voie soit par renouvellement soit par confortement, avec des traverses métalliques recyclées , la capacité étant de 400 traverses par jour soit 5 wagons dans une semaine.

S’agissant du problème d’approvisionnement de l’atelier en énergie électrique, ce problème a été posé , un problème vraiment serieux qui doit être absolument resolu si l’on veut que l’atelier puisse atteindre sa capacité maximale . les démarches sont en cours , le DG de la SNCC a adressé une lettre au directeur de la SNEL pour trouver un modus operandi qui favorise la production attendue par rapport aux améliorations qui sont requises pour la voie ferrée, a encore souligné le Directeur des Infrastructures ferroviaires de la SNCC .